René Herdé, Jos Gevers, Emile Delluc, Lucien Charbonnier, Jules Ghaye, Robert Lussac, André Gevrey, Simone Poncin, Marguerite Daulboys, Viviane Chantel, Hubert Daix
synopsis
Walter Izard, artiste peintre à ses heures, est en réalité le colonel Marcel Duclos de l'Intelligence Service. Son occupation principale est la communication entre les forces belges, la résistance intérieure et l'état anglais. Il fait la connaissance de Evelyne Watson, femme charmante et amie du banquier Farrar. Ce dernier, également chef du groupe des résistants, est en relation d'affaires avec Izard.
Un beau matin, un coup de feu retentit dans la banque. On se précipite dans le bureau du patron et on trouve Farrar mort. Crime ou suicide ? Suicide pour la majorité, car Farrar inanimé tient dans sa main un revolver. Mais Izard, qui est dans la banque au moment du drame, a vu sortir du bureau du banquier, une dame en deuil, quelques minutes avant que ne retentisse le coup de feu. Sous un voile épais, cette dame était naturellement méconnaissable. Mais son élégance éveille les soupçons du peintre.
D'autre part, cette affaire semble être d'un grand intérêt pour la Gestapo. Le chef de cette organisation envoie un délégué pour enquêter sur cette affaire. Ce délégué est le brave inspecteur Schuller, bon à rien. Il est soutenu dans sa salle besogne par le lieutenant S.S. Stéphane, traître à la solde de l'ennemi.
On trouve chez Farrar une enveloppe cachetée contenant les noms de quelques patriotes résistants. On jubile à la Gestapo, perquisitions et arrestations immédiates. Ensuite, ce sont les interrogatoires où les moyens les plus inhumains sont en honneur pour arracher une parole.
Walter Izard et Evelyne Watson sont invités au château de Wattignies, qui est un centre actif de la résistance et où fonctionne un poste clandestin. Il y a là, le comte de Wattignies, sa fille, le Docteur Darville, le majordome et le personnel du château, ainsi que deux aviateurs alliés bien en sécurité et qui comptent sur ces patriotes pour retourner sous peu en Angleterre.
Mais il y a aussi Evelyne Watson, trop charmante pour être honnête; c'est une espionne de grande classe. Izard découvre son jeu dangereux, et malgré le réel attachement qu'il a pour elle, elle est froidement abattue au moment ou elle allait dénoncer les patriotes à la Gestapo.
L'opération se termine le jour du débarquement, à l'avantage de ceux qui jamais ne doutèrent, par le départ en avion de toute l'équipe traquée, et ce, au grand désappointement des allemands.