Mercator Films, Euro Films, C.E.C.- Art du Siècle - Ophélie Films (Paris)
réalisation-realisatie:
Joao Correa, Henri Calef
scénario-scenario:
Joao Correa, Paul Vandendries, Henri Calef
images-beeld:
Bernard Daillancourt
musique-muziek:
Jean Wiener
interprétation-vertolking:
Marie-France Pisier, Olga Georges-Picot, Carlos, Pierre Brice, François Leccia, Werner Degan, Arlette Schreiber, Etienne Samson, André Daufel
synopsis
Un château enfoui dans un parc. Un Château abritant cinq êtres: un couple de domestiques et les maîtres: Cécile, cinquante ans, veuve, encore belle, active, autoritaire; son fils, Georges, chimiste au laboratoire de Laurentin, et sa jeune femme Françoise. Georges a abandonné son métier pour se consacrer tout entier à l’amour possessif, sensuel, égoïste, qu’il porte à sa femme.
Mère abusive, Cécile espionne jusqu’aux détails les plus intimes de la vie du couple. Son influence sur Georges est excessive. Françoise, bien que très amoureuse de son mari, se sent elle aussi prisonnière de l’emprise maternelle.
Cécile voudrait que son fils reprenne une vie active. Un jour, arrive au château, Laurentin, accompagné d’une jeune femme fort belle, Marie-Hélène. Tandis que Laurentin s’efforce d’amener Georges à reprendre son activité au laboratoire, Françoise se sent de plus en plus attirée par cette jeune femme, si différente d’elle-même, libre; disponible, goûtant sans préjugés, l’amour et la vie.
Françoise, fascinée par Marie-Hélène, se détache de Georges. Les deux femmes fuient ensemble le château et se réfugient dans l’appartement de Marie-Hélène. Celle-ci mène Françoise dans tous les endroits qu’elle fréquente, la présente à ses amis. Parmi ceux-ci, un personnage, haut en couleurs: Roland, sculpteur de verre. Il voue une admiration sans borne à Marie-Hélène. Entre-temps, Georges a repris sa place au laboratoire de Laurentin et fait la connaissance d’une jeune étudiante: Ariane.
Lors d’une réception organisée par Marie-Hélène en l’honneur de Roland, un scandale éclate, provoqué par le sculpteur et sa compagne, Ingrid, au cours duquel Roland brise ses statues.
Françoise et Marie-Hélène vivent de plus en plus recluses. Peu à peu, Françoise envahit l’univers de Marie-Hélène, incapable d’échapper à cette intimité dévorante.
Après plusieurs vaines tentatives, Jacques qui aime Marie-Hélène, et le lui a déclaré lors de l’exposition de Roland, parvient à pénétrer dans l’appartement de Marie-Hélène en l’absence de Françoise. Il conjure la jeune femme de partir avec lui. Marie-Hélène hésite. Quand Françoise revient, l’appartement est vide. Françoise cherche éperdument Marie-Hélène chez Laurentin, chez Roland, dans tous les endroits qu’elles ont fréquentés ensemble.
Désespérée, elle se rend chez Georges. Georges qui n’a plus rien à lui dire. Georges qui vit chez Ariane. La jeune femme court vers le château qui est peut-être son dernier espoir: une affiche de vente lui apprend que les pierres même lui sont hostiles ! Françoise remonte dans sa voiture. le rétroviseur reflète l’eau tranquille du lac. Hypnotisée par la vue de ce cadre, où elle a connu le bonheur, c’est machinalement qu’elle laisse glisser la voiture vers la chute fatale.