ENFANTS DE L’OUBLI, LES (KINDEREN VAN DE DUISTERNIS, DE)
année de production-productiejaar:
1978
genre:
documentaire
durée-lengte:
101 min
procédé:
Zwart/wit en kleur -- Noir et blanc et couleurs
version-versie:
française (son synchrone) met of zonder Nederlandse ondertitels
production-productie:
Cibelco
réalisation-realisatie:
Joao Correa
scénario-scenario:
Joao Correa, Charles-Laurent Gondanoff d’après les témoignages de Jules Brunin
images-beeld:
Alain Verdier
musique-muziek:
Gino Soccio
synopsis
En Belgique, quelque 35.000 enfants sont placés en institutions. La plupart d’entre eux ne sont pas des délinquants quand la justice les prend en charge. Le plus souvent, il s’agit de victimes de drames familiaux, de gosses abandonnés, issus de milieux socialement et intellectuellement défavorisés.
La situation de vie et d’éducation de ces enfants confiés aux grandes institutions est très préoccupante. Privés de la plus élémentaire des libertés, sans droits, quoi qu’on puisse prétendre en théorie, ils sont livrés à l’autorité absolue de la direction et des éducateurs auxquels le juge délègue, en pratique, tout pouvoir.
Dans la famille traditionnelle, telle qu’on la connaît en Belgique, le mineur n’est démuni de recours contre les abus et l’injustice qu’il pourrait subir. Il lui suffit de s’adresser à ses parents, ses défenseurs naturels.
Si ce jeune est un enfant placé, il n’y aura personne pour le défendre, pour limiter violences et abus qui peuvent s’exercer à son encontre, sauf ,en principe, le juge: mais le juge est bien inaccessible et surchargé.
Le home est un échec. Echec au point de vue affectif, échec au point de vue social et éducatif. L’enfant est isolé, généralement sous éduqué et son destin étant pris en main de l’aube au coucher, il ne fait pas l’apprentissage de la vie.
Talrijke getuigenissen van kinderen, opvoeders en juristen vormen een pakkende aanklacht tegen de heersende wantoestanden en zijn een pleidooi voor een betere wetgeving betreffende de jeugdbescherming.
In het hele land zijn er ongeveer 35.000 kinderen in tehuizen geplaatst. Deze gerechtskinderen worden meestal onder controle van de staat geplaatst omdat hun gezinsmilieu hun fysieke of morele gezondheid bedreigde. Slechts in zeldzame gevallen is er sprake van delinquenten.
Het betreft in overgrote mate kinderen die tijdens de eerste jaren van hun leven al een zeer ongelukkig bestaan leiden. Het gebrek aan genegenheid en liefde wordt niet opgevangen door hen in inrichtingen te plaatsen die er vaak als gevangenissen uitzien.Er moeten zoveel mogelijk verlaten kinderen aan de tehuizen worden onttrokken om ze te plaatsen in gezinnen waar ze een normale levenswijze kunnen leiden.