portugaise ou française (son synchrone) avec ou sans sous-titres en français, anglais, allemand, néerlandais, polonais
production-productie:
Take 2000 (Lisbonne), Apus Productions, Aite-Ariane Films (Madrid)
réalisation-realisatie:
Joao Correa, Francisco Manso
scénario-scenario:
Joao Correa, Joao Nunes, Antonio Torrado
images-beeld:
José Antonio Loureiro
musique-muziek:
Henri Seroka
interprétation-vertolking:
Vitor Norte, Carlos Paulo, Joao Nunes Monteiro,Leonor Seixas, Manuel de Blas, Laura Soveral, Sara Barros Leitao
synopsis
La journaliste Alexandra Schmidt est informée de la décision du célèbre chef d’orchestre Francisco de Almeida de mettre fin à sa carrière de directeur de l’orchestre symphonique. Il avait composé une symphonie à la mémoire du Consul du Portugal à Bordeaux en 1940, Aristides de Sousa Mendes. Intriguée par ce choix, Alexandra décide d’enquêter sur lui.
Elle découvre qu’il est né en Pologne et que son véritable nom est Aaron Appelman. Le même nom que celui de sa grand-mère, Esther Appelman, qui est elle aussi née en Pologne. Esther a toujours été convaincue qu’Aaron était mort en mai 1940 à Bordeaux, ville où ils avaient fui ensemble venant d’Anvers lors de l’invasion de la Belgique par les troupes nazies.
Alexandra veut savoir qui est le véritable Francisco. En proie à une violente émotion, il décide de lui raconter son histoire.
Dans l’agitation de mai 1940, Aaron et sa sœur Esther débarquent à Bordeaux. Ils ont laissé leurs parents à Anvers. Dans la foule des milliers de réfugiés, Aaron perd Esther et est accueilli par le Rabin Isaac Kruger qui l’emmène dans la synagogue. Le seul espoir de survie pour tous les refugiés est Lisbonne. Il leur faut donc un visa, un tampon et une signature du Consul du Portugal à Bordeaux, Aristides de Sousa Mendes, sur un passeport.
Le dilemme auquel Aristides est confronté est de choisir entre l’obéissance ou la désobéissance. Le gouvernement portugais a dit non à la délivrance de visas. Il choisit rapidement son camp. Avec courage et obstination il ira jusqu’au bout, pour que la vie triomphe par dessus tout, quitte à payer le prix fort. En juin 1940, en l’espace de quelques semaines, Aristides réussira à sauver près de 30.000 personnes, dont 10.000 juifs, en délivrant des visas à la chaîne, jusqu’à la fermeture des frontières avec l’Espagne par l’armée allemande.
Aaron et Esther sont au nombre des réfugiés bénéficiant d’un tel visa. Du fait de leur séparation, chacun d’eux un croit que l’autre est décédé. Ils se retrouvent en 2008.
The fascinating story of Aristides de Sousa Mendes do Amaral e Abranches (1885-1954), a Portuguese diplomat who ignored and defied the orders of his own government in order to ensure the safety of war refugees fleeing from the Nazis in the early months of World War II.
Between June 16 and 23 1940, he frantically issued Portuguese visas free of charge to over 30,000 refugees seeking to escape the Nazi terror, 12,000 of whom were Jews. Working day and night with his brother, mother and Rabbi Kruger, the Consul formed an assembly line that processed visas. In his selfless efforts to free his fellow citizens, he exhibited extraordinary courage by issuing visas to all refugees regardless of nationality, race, religion or political opinions.
In 1967, Yad Vashem, Jerusalem – the National Authority for the Remembrance of the Martyrs and Heroes of the Holocaust - named de Sousa Mendes 'Righteous Among the Nations'.