Sous l'équilibre apparent se dessinent les traits d'une lente transformation de Cathérine qui vient de perdre sa mère. Bien qu'elle semble indifférente à cette mort, elle en est cependant bouleversée.

Un jour, elle décide son mari à acheter une maison de campagne. Durant les heures de travail de celui-ci, elle se charge des démarches. Au cours de la visite d'un pavillon, Perez, un agent immobilier, exerce sur elle une fascination intense. Cathérine fera tout pour multiplier les rencontres avec cet homme. Le travail de Raoul contribue à isoler Cathérine. La lente transformation qui s'opère chez elle se précise.

Cathérine organise une seconde rencontre avec Perez. Elle est émue par cet homme. Raoul remarque le comportement inhabituel de sa femme. Lors d'un diner d'affaires, il emmène Cathérine qui fait une forte impression sur leur invité.

Dès le lendemain, les symptomes d'une rupture apparaissent au sein du couple : Cathérine annonce à Raoul son intention de s'installer dans la maison de campagne. Elle ne veut pas quitter son mari mais a besoin d'indépendance.

Cathérine s'installe seule dans la maison de campagne. Elle appelle Perez qui vient accompagné par un autre homme. Cathérine les reçoit, décue de ne pas retrouver Perez seul. Sa déception devient trouble et étonnement lorsqu'elle remarque que Perez est indifférent envers elle. Plus que jamais désemparée, elle s'accomode à cette nouvelle vie.

Sa visite au café du village, perturbée par les remarques et les exclamations des habitués, accentue encore la lente désagréation qui s'opère. Lorsque elle rentre à la villa, la voiture de Raoul est devant la porte. Il est déconcerté par l'image de sa femme qu'il reconnait à peine.

Quelques jours passent au cours desquels Cathérine fait de nouvelles rencontres qui accentuent sa propre transformation. Lorsqu'elle rencontre Raoul de nouveau, la métamorphose est achevée. Elle ne peut se décider à rentrer avec lui dans leur appartement. Un mur d'incompréhension est dressé entre eux. La rupture est achevée.