Louis Baltus, Berthe Charmal, Henry Harment, Robert Maufras, Linette Artus, Marguerite de Ter, Rachel Artus
synopsis
M. Mosterpot, épicier, trouve que son métier est "le plus beau des métiers".
Resté veuf de bonne heure, il a toujours pensé que son fils se marierait avec une bonne commerçante et que le jeune ménage prendrait sa succession. Mais Simon Mosterpot ne parait avoir aucun goût pour l'épicerie. Seul le "sport" l'intéresse. Mais papa Mosterpot ne l'entend pas ainsi, et furieux il fait défense à son fils de quitter l'épicerie. Simon, désolé doit se résoudre à obéir. Désolé, il l'est d'autant plus que ce jour-même, au cours d'une partie de canot mouvementée, sa jeune camarade de "sport", Simone Gilbert, en qui il n'avait vu jusqu'ici qu'un bon copain, avait pour lui un sentiment qu'il partageait sans s'en rendre compte. Et voilà que ce charmant début d'idylle est troublé par la décision formelle de son père! Il ronge son frein, mais souffre surtout de ne plus voir sa Simonne.
De son côté, Simone surprise de ne plus voir celui qu'elle considère déjà comme son fiancé, apprend par un ami commun, que le père Mosterpot cloître son fils et lui cherche pour femme une bonne commerçante. Elle ne veut se confier ni à sa mère, brave femme, mais timide et sans énergie, ni à sa tante Betty, vieille fille fougeuse et autoritaire. C'est à son parrain qui l'adore qu'elle fera l'aveu de son amour pour Simon. Il l'emmène chez lui pour la distraire et chercher un moyen pour sauver son amour.
Tante Betty est la propriétaire de l'épicerie Mosterpot. Depuis pas mal de temps ce dernier lui réclamait des réparations urgentes et elle se décide à aller voir. Entre la vieille demoiselle exaltée et le veuf, une bouteille maniée maladroitement par Betty et cassée sur la tête de Mosterpot amène une intimité que renforce un soudain amour du sport inspiré à Betty par les arguments enflammés de Simon. Car Mosterpot converti laisse Simon diriger seul le magasin pour courir la campagne en side-car avec tante Betty. Simon est d'ailleurs ravi de ce nouvel état de choses, le bon parrain ayant par un amusant stratagème transformé sa filleule en garçon et étant parvenu à la placer comme commis à l'épicerie Mosterpot.
Ils seraient parfaitement heureux s'ils entrevoyaient le moyen de sortir d'une situation qui ne saurait s'éterniser et qui chaque jour se complique. Le commandant trouve encore un heureux dénouement. Stylé par lui son fidèle ordonnance, simulant l'ivresse, vient faire scandale à l'épicerie et terrorise Mosterpot. Celui-ci, affolé, clame des "Au secours" désespérés. Simone accourt, rosse proprement l'ordonnance du commandant et s'étant ainsi attiré la reconnaissance de Mosterpot, n'a nulle peine à se faire pardonner sa supercherie et à obtenir enfin le consentement d'épouser celui qu'elle aime.
Leur mariage laisse deviner qu'un second mariage, tout intime celui-là, unira l'épicier Mosterpot et la radieuse Tante Betty.