Cependant, les deux associés ont chacun un enfant. Vermeulen, une fille qu'il adore, Mironval un fils, qui ne tient nullement à continuer les affaires de son père. Le fromage, même en gros, n'a pour lui aucun attrait. Ce qui lui plait, c'est la musique. Il aimerait faire carrière comme chef d'orchestre de jazz. C'est la raison pour laquelle, avec quelques amis, il a créé une formation d'amateurs qui espèrent un jour se produire en public.

La fille de Vermeulen éprouve un sentiment pour le fils Mironval, et les parents voient d'un assez bon oeil une union entre les deux jeunes gens, union qui établirait l'affaire sur des bases plus définitives.

Vermeulen ne s'y opposerait pas si le fils Mironval se décidait à abandonner la musique pour apprendre à reconnaître un Herve d'un Edam.

Parmi les quelques manies de Vermeulen, il en est une qu'il oblige chacun à pratiquer avec lui, le spiritisme. Il vient d'organiser d'ailleurs, en famille, une séance au cours de laquelle un esprit qu'il évoque depuis longtemps finit par se manifester.

Se manifester, grâce à l'intervention de Jean-Pierre, le fils Mironval, instigué par ses copains de l'orchestre. Et Vermeulen finit par se brouiller avec Mironval.

Une chanson lancée par l'orchestre de Jean-Pierre poursuit Vermeulen jusqu'à devenir une obsession, et il finit par se réfugier dans la cage aux lions du Zoo d'Anvers.

L'orchestre poursuit sa tournée à travers la Belgique. Vermeulen, de plus en plus solitaire, se défend contre le mauvais sort qui s'acharne sur lui.

Enfin les associés se réconcilient et tout se finit par un mariage et l'inauguration officielle d'un nouveau costume de Manneken-Pis.